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Nom : Viyers

Prénom : Adrix

Age : 19 ans

Race : Loup garou

Physique : Sous leurs formes humaines, Certains loups garous sont repoussants, velus et ivre de sang, d'autres sont au contraire attirants, charmeurs. Adrix, quand à lui, n'en a strictement rien à faire. Les considérations esthétiques lui passent très largement par dessus la tête et le seul aspect qui, pourtant, n'est pas si désagréable à ça.
La première chose que l'on remarque en voyant notre loupiot, c'est qu'il est jeune, très jeune même pour survivre dans un environnement aussi hostile. C'est tout juste s'il vient d'atteindre la majorité et il paraît moins âgé encore. Son visage est encore enfantin, ses traits sont ronds et sa peau n'a pas la rugosité des anciens. Sa carrure est modeste en soi, il ferait même plutôt fluet pour un lycan. Ses muscles sont encore jeunes, peu dessinés et, si on lui reconnait volontiers qu'il a l'air d'un jeune homme robuste, ce n'est pas sur la puissance de ses biceps qu'on le complimentera.
Zoom sur le visage s'il vous plaît, merci. La petite trogne d'Adrix respire la bonne humeur et la joie de vivre. Sourire soudé à vie sur les lèvres, il nargue le monde entier de sa simple satisfaction à être lui même. Ses yeux sont d'une bien étrange couleur jaune, et ses pupilles étroites rappellent celles d'un animal, ce qui est assez le cas au fond. Dans son regard danse une incroyable confiance en soi et une ignorance totale de la peur, il ne doute de rien, ni de lui, ni de la vie et encore moins de ses capacités à rester en vie. Vampires, zombies ou quoi que ce soit, tous les dangers de la Terre, il les accueille comme un jeu, sourire narquois en place et riant aux éclats.
Il est tatoué, le chiffre du malheur XIII a été marqué sur sa peau, juste au dessus du pectoraux gauche.
Et si on s’intéressait à ses cheveux maintenant ? Parce que bon, un chauve, ca fait moche. Alors qu'est-ce qu'il a le Adrix ? Une frange classe ?... Non ? Une crête ? ... Non plus, heureusement. Quelque chose ? Ben en fait non, c'est juste bordélique. Sa tête est coiffée d'une masse brune anarchique et cela fait bien longtemps qu'aucun peigne n'a eut l'audace de défier la résistance légendaire de cette tignasse. Il pourrait essayer d'en faire quelque chose, mais en fait, c'est devenu tout simplement impossible. Aucun pot de gel ne pourrait parvenir à faire vaciller ses épis, et aucun ciseau ne sera capable de pourfendre ces mèches rebelles, c'est comme si la force des brutes des loups garous coulait de la racine à la pointe des cheveux. Oui, je vous le dis mes frères, cette coiffure de merde et l’entité poilue la plus puissante que cette terre n'ait jamais eut la chance de porter.
Bon et maintenant, on va l'habiller un peu. Je sens sur mon texte des yeux innocents qui seraient choqués par davantage de nudité. Allez zou, enfile moi ça. Alors on niveau de la garde de robe d'Adrix, c'est pas tellement mieux que le reste. En fait, il se contrefiche de la mode, si bien qu'il a tendance à enfiler tout ce qui lui tombe sous la main pour peu que ce soit confortable. Résultat des courses, ses tenues sont aussi anarchiques que sa coiffure. La principale consiste simplement à une veste bleue portée par dessus un T shirt blanc ainsi qu'un pantalon noir assez classique. Normal ? Ouai.... sauf qu'il y a des DONUTS sur la veste. Ouai, des fuckings donuts. Il est allez jusqu'à fixer des pâtisseries sur ses vêtements afin d'être sûr de n'être jamais en manque de nourriture, ce serait dommage. Quel personnage dévoué à la cause de son estomac. Et si vous pensez que c'est tout, ben non, je ne préfère même pas vous parlez de tous les trucs bizarres qui traînent dans ses poches. En fait, je ne vais pas vous en parler du tout, ce sera plus rapide. L'autre tenue est assimilable à son uniforme de travail, c'est ce qu'il enfile quand vient le tiens de botter quelques derrières surnaturels. C'est une longue veste de cuir noir, le genre que les héros de Matrix porte vous savez, le tout accompagné d'un col un peu trop volumineux pour être honnête et de toujours le même T-shirt, mais noir cette fois. Et si vous vous demandez ce que cette tenue à de spéciale, croyez moi, vous ne voulez pas savoir.
Et une petite parenthèse sur les outils de travail, car oui, Adrix est avant tout un chasseur de prime, un mercenaire envoyé pour traquer les proies les plus dangereuses qui soient. Vampires, loups garous, humains, il tire sur tout le monde et bosse pour tout le monde, pour peu que le contrat lui plaise et que l'employeur soit prêt à satisfaire ses besoins alimentaires. Pour venir à bout de toutes ces monstruosités qui veulent sa peau, Adrix a décidé de rompre avec les traditions Lycans et d'utiliser une arme à feu. Mais pas n'importe laquelle, un grooos flingue fait sur mesure par les autorités religieuses il y a longtemps déjà. C'est comme un gros magnum, pais avec une forme bizarre et une puissance de feu non négligeable. Fabriqué dans un alliage particulier, le joujou est lourd pour une arme de poing, mais ce n'est pas vraiment un problème quand on est un loup garou. Plus que sa résistance, sa lourde cadence de tir ou la corde attachée à sa crosse, ce sont ses munitions qui font de ce pistolet un engin de mort unique. Plus que de simples morceau de plomb, cette petite merveille utilise des projectiles sacrés, des munitions en argent bénites par les bon soin du monastère et qui lui sont envoyées. Il y a d'autres variantes plus exotiques, la balle explosive qui finit en fumigène, ou encore celle qui contient de l'azote liquide histoire de jeter un froid dans les relations humaines. En fait, c'est tout son arsenal qui est prévus pour ça.
Et comme tout le monde le sait un bon chasseur doit savoir chasser sans son chien, dans le cas de notre zéro c'est plus pratique, c'est LUI le chien. Il peut à la fois remplir le rôle du tireur et du toutou au flair développé, ce qui est quand même un plus dans ce job il faut l'admettre.
D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me rends compte que je n'ai pas parlé des aspects loups de notre gaillard. Car Adrix est avant tout un loup garou et comme tout métamorphe qui se respecte, il a adopté plusieurs traits animaux. Sa façon de se déplacer est animale en soi, des mouvements fluides, vifs et prédateurs. Et, s'il pêche par sa force physique comparé à ses camarades, c'est en vitesse et en adresse qu'il a décidé de compenser cet handicape. Malgré son jeune âge, c'est déjà un ennemi redoutable, contre qui bien peut veulent se frotter.
Sous sa forme animale, ce n'est plus vraiment la même histoire. Adrix se transforme assez peu en fait, mais quand il le fait, c'est généralement assez n'importe quoi. Pourquoi n'apprécie-t-il pas sa forme de bête ? Tout simplement parce qu'il a HORREUR des puces ! Vous avez déjà imaginé une bête avide de sang fonçant sur ses ennemis pour les déchiqueter à coups de griffes ? Ben alors arrêtez et changez de scénario, vous êtes trop attachés aux clichés. En fait, on va plutôt résumer ça rapidement

Spoiler:

Vous voyez l'idée ?

Caractère : Adrix est content. C'est ce qui pourrait résumer ça le plus facilement en fait. Il est content de son travail, il est content de faire ça, il est content de son existence et il est très heureux comme il est. Et en plus de ça, il est insouciant. Les ennuis, la crainte de mourir, le danger environnant, tout ça, ça lui passe tout simplement par dessus la tête. Ses projections dans l'avenir se limitent généralement à son prochain repas et il ne regarde presque jamais en arrière. Stupidité ? Peut être, ou plutôt, sans doute. Car oui, Adrix n'est pas vraiment une flèche, long à la comprenette, lent à la détente et maladroit dans sa manière de se comporter, on pourrait même dire que c'est un bon exemple d'idiot.
Mais au delà de cette bonne humeur permanente (et assez chiante d'ailleurs), ce qui marque chez Adrix c'est son obsession quasi religieuse pour tout ce qui touche à la nourriture. Il adore manger, c'est sa raison de vivre, ce qui le fait avancer, ce qui fait battre son corps et soulève son bras lorsqu'il chasse. Comment ça de la chair humaine ? Oula non, la viande crue ca va cinq minutes, mais son truc c'est plutôt le sucré. C'est un maniaque absolu des desserts. Pâtisseries, confiseries, crèmes glacées et autres réjouissances n'ont pas le moindre secret pour lui et c'est souvent en préparation difficile à se procurer qu'il aime se faire payer. Aussi, Adrix bois beaucoup, mais pas de l'alcool. S'il lui arrive de picoler de temps en temps, ce dont il raffole par dessus tout, c'est le lait. Ce doux liquide blanchâtre est son équivalent du nectar divin, il en boit non stop, du matin jusqu'au soir et même dans son sommeil et il est bien rare de ne pas le voir avec une bouteille dans la main.
Chez certains chez les femmes, d'autres la drogue ou l'argent, et bien chez Adrix c'est le lait. Il en est arrivé au point où il peut reconnaître simplement à l'odeur la marque d'origine d'un verre, et limite ce qu'a mangé la vache concerné en fait. Mais qu'est-ce que j’entends par maniaque me demandez vous d'une voix fébrile et pleine de passion (oui oui, je sais que c'est ce que vous pensez). Pour faire court, Adrix n'hésiterait pas un quart de seconde à foncer dans une meute grouillante de zombies affamés s'il a eut le malheur d'y faire tomber son goûter. Il risquerait sa vie pour satisfaire son estomac.
Que dire d'autre ? Notre loup garou est quelqu'un de simple, qui apprécie le moment présent et accueille les ennuis comme ils viennent avec un flegme remarquable. C'est cette grande ouverture d'esprit qui lui permet de garder son sang froid en toute circonstance, vu que rien ne l'étonne, il est psychologiquement prêt au plus incroyable des évènements.
C'est qu'il a l'air assez enfantin comme personnage en fait. Oui, en effet, il l'est, globalement Adrix se comporte comme un gamin et son immaturité est au moins aussi tenace que sa tignasse. Mais ne vous y trompez pas, c'est un professionnel. On ne fait pas son trou au milieu des monstres en se contentant d'être un imbécile bienheureux. Sous ses airs enjoué, il cache un tueur redoutable, un prédateur de haute catégorie qui a passé le plus clair de sa vie à sauter d'une galère à l'autre avec la moitié du monde brûlant de le transformer en carpette. Les humains se méfient de lui de part sa race, et la plupart des monstres le détestent pour son travail, autant vous dire qu'il a beau avoir un caractère agréable, ses amis ne sont pas légions, et il a appris à faire avec. Les colères d'Adrix sont rares, très rares mêmes (... 'fin tant que vous touchez pas à ses réserves), mais croyez moi, ceux qui ont eut le malheur de voir ce loup garou dans ses mauvais jours, au sommet de sa fureur, ne sont plus là pour le décrire. Lorsqu'il devient sérieux, ce petit loupiot se mue en prédateur implacable et son apparente bêtise laisse place à l'expertise d'un chasseur qui a déjà beaucoup de sang sur les mains.

Histoire

Histoire : Par où devrait-on commencer l'histoire d'Adrix ? La naissance ? Pourquoi pas, c'est vrai qu'il vaut mieux partir du début.
Adrix est né par nuit orageuse en pleine hiver, sa mère était une prostitu... STOP ! Si ça continue, la population de filles de joie va dépasser le nombre d'habitants dans les alentours. Et puis pourquoi toujours cette profession ? Quitte à vouloir taper dans le sinistre, il y en a des tas d'autres qui font l'affaire, par exemple membre d'une secte, croque-mort ou même pire, collectrice des impôts.
Est-ce que notre loupiot est né dans une famille à problèmes pleine de chagrin et de colère ? Eh bien pour une fois non. De même, il poussa son cri par une belle journée de printemps et les premiers mots qu'il entendit en ce bas monde furent un commentaire ô combien bien placé de son géniteur : "Eh beh... Il a déjà les couinements d'un casse couilles".
En fait, ses parents étaient des gens sommes toutes parfaitement normaux. Ni trop riches, ni trop pauvres, ils vivaient dans une moyenne banale stupidement ennuyeuse. L'enfance du futur Lycan fut ainsi des plus classiques, je dirais même qu'elle fut baignée dans un bonheur rôsatre des plus vomitifs. Les paroles de son père s'avérèrent d'ailleurs quasi prophétiques... Adrix était un véritable chieur haut comme trois pommes. Trop couvé par l'affection débordante de sa mère, et trop peu puni par un père parresseux, il enchaînait caprices sur caprices. Il jetait la nourriture qui ne lui plaisait pas et fondait en larmes à la moindre remontrance, mettant aussitôt fin au sermon. C'était un sale mioche pourri gâté en bref.


I-Evan


Les choses auraient pu continuées ainsi, il aurait pu devenir un bon trou du cul comme il en existe tant sur cette vieille planète. Mais il n'y aurait guère d'histoire sans retournement de situation, ce serait ennuyeux.
Sa vie fit se cassa la gueule (pour en pas dire bascula) alors qu'il atteignait tout juste ses 8 ans. Une nuit, alors qu'il dormait comme le bon gros bébé qu'il était, un bruit singulier le tira dans son sommeil. Il y avait de l'agitation au rez de chaussés... Des bruits de luttes ?! Des hurlements ?! Des coups de feu ?! Le chien qui aboie ?! La peluche oubliée sur le canapé qui couine parce que quelque chose lui tombe dessus, brisant ainsi tout l'effet dramatique de cette ambiance sonore ?! Le morveux était pétrifié de peur.
Et puis là, plus rien, plus un son, plus un bruit. Dans un ultime et incroyable effort de survie, le mini Adrix se dissimula sous sa couette, tremblant. Quelque chose se rapprochait, montait les escaliers, le garçon pouvait entendre les marches craqueler sous le poids. La porte de sa chambre s'ouvrit lentement. Entre les battants se tenait un homme à la haute stature, vêtu d'un blouson noir, les mains maculées de sang. Il balaya la pièce du regard s'attardant sur la cachette de notre zéro. Il pointa son révolver vers ce tas de draps en position vibreur et là... Il rangea son arme et retira la couette qui servait de refuge, découvrant un enfant pleurant des larmes de pure terreur.
Il s'accroupit devant Adrix tendit sa main gantée vers lui et, avec un grand sourire, lui ébourrifa les cheveux.

-Ne t'en fais pas, c'est fini...

La suite fut assez confuse. L'homme se présenta comme Evan et emmena le petit Adrix chez lui. Il lui expliqua que ses parents étaient partis, sans jamais lui en donner la raison.

-A partir de maintenant, tu vas vivre avec moi.

Il serait sa nouvelle famille, cool non ?
Il y avait juste une très grosse différence entre ce type et les bons vieux papa et maman. Déjà, ce gars là était sévère à en crever et en plus l'éducation qu'il offrait n'avait rien d'une partie de plaisir : Plutôt que d'enseigner au petit des maths ou de la littérature, il lui inculqua le maniement des armes. Il semblait en effet convaincu que c'était là la seule chose utile à connaître en ce monde.
Il avait quand même des méthodes parentales vachement efficaces ! Quand Adrix refusait de manger, il se contentait de l'affamer quelques jours, le temps qu'il se décide à finir son assiette sans rechigner. Quand notre héros foirait un exercice, même tarif, rien à se mettre sous la dent pendant les prochains jours. C'est fou quand un estomac vide peut motiver un homme vous savez... C'est sans doute de là que vient le traumatisme du loupiot concernant la nourriture d'ailleurs. Et puis Evan avait une manie un peu bizarre, tous les jours, il faisait boire à son protégé une bouteille de lait complète, soit disant car ça l'aiderait à "Grandir et devenir fort".
Au début, ce changement de vie ne fut pas facile, en fait, ce fut même un véritable enfer. Mais petit à petit, le garçon capricieux évolua. Il s'adapta à ce nouveau mode de fonctionner et, d'une certaine façon, commença presque à aimer ce qu'il faisait. Tirer sur des canettes, c'était peut être compliqué, mais ça avait plus de charme que rester tout le jour le nez fourré dans les livres et apprendre le fonctionnement d'un révolver se révélait bien plus palpitant que la grammaire. Jour après jour, le Senseï poussait cet enfant à se surpasser, à toujours viser le meilleur. Il était dur, mais il était aussi juste, il savait récompenser les efforts fournis aussi bien que sanctionner les fautes. Pour l'orphelin qu'était Adrix, c'était une figure paternel indéniable. Sans même s'en rendre compte, Adrix s'attacha à celui qui n'était nul autre que le meurtrier de ses propres parents. Plutôt qu'à ceux d'un maître et de son élèves, leurs rapports ressemblaient à ceux d'un père et de son fils.
Adrix grandit et alors que les années défilaient, il ne faisait que s'améliorer. Avec à peine 6 ans d'entraînement derrière lui, Adrix frisait déjà le niveau des professionnels. Ce n'était pas seulement dû à ses exercices assidus, non, il avait un don, un talent véritable arme en main. A quoi allait bien lui servir toute cette pratique ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais il trouvait ça fun, il était très content de lui en tout cas, fier de son pouvoir de dégommer une mouche posée sur les canettes du stand de tir.
Le petit capricieux s'était mué en tireur sur pattes au caractère bien trempé, et déjà à l'époque sa personnalité n'était guère différente de ce qu'elle est aujourd'hui. La vie aurait pu continué ainsi, plutôt cool, mais non, c'eut été trop facile... Evan traînait derrière lui un lourd passé, un passé qui s'était finalement décidé à le rattraper. Chasseur de prime est un métier qu'on ne quitte pas, il l'allait l'apprendre à ses dépends.
C'était une nuit sans lune, Adrix roupillait paisiblement dans le bordel qui lui servait de chambre pendant que son "professeur" regardait la télé dans le séjour, une bière à la main. Tout était calme, jusqu'à ce qu'il entende un bruit... il aurait juré que c'était une respiration, ou plutôt, un râle comparable à celui d'une bête. L'ancien tueur professionnel se saisit de son pistolet. Oui, cette fois il aurait pu jurer avoir vu une silhouette passer par la fenêtre. Il s'approcha, prêt à ouvrir le feu. Et c'est ce moment que choisis la créature pour bondir. Une véritable tournure de fourrure grisâtre passa au travers le verre et le bouscula de tout son poids. Evan eut tout juste le temps de bondir pour éviter l'énorme griffe qui s'apprêtait à lui arracher la tête. Son assaillant n'avait rin d'humain, c'était un monstre, un titan de muscle aux crocs pointus et aux griffes aiguisées, écumant d'une rage irraisonnée. C'était un des loups infernaux, un Lycan, venu assouvir sa soif de sang mensuelle... Le prédateur fonça sur sa proie, et la lutte s'engagea.
Le vacarme de ce duel tira notre héros de son sommeil bien mérité. Il s'éveilla dans un sursaut, cherchant la cause de tout ce remue ménage. Des hurlements, des cris, des coups de feu..... Cette scène, il l'avait déjà vu. Oui, un souvenir qu'il avait préféré enfouir dans un recoin de sa mémoire. C'était la même chose, exactement comme ce fameux soir. Il avait déjà perdu sa famille une fois, il ne se ferait pas avoir une seconde. Il n'était plus le nabot trouillard de l'époque, désormais, il avait une arme, et il savait s'en servir. Il prit d'une main son joujou de prédilection et vola au secours de celui qui l'avait élevé.
Le spectacle était au delà de tous ses cauchemars... La maison était ravagée, le sol martelé de traces de griffes, les meubles étaient brisés et puis il y avait ce sang, ce sang partout sur les murs, le plancher, partout. Au milieu de ce chaos innommable se tenaient deux silhouettes. La première était celle d'Evan, haletant. Il respirait difficilement et semblait blessé, ses vêtements étaient déchirés et son bras prenait un angle improbable. Mais pire encore était celle de son adversaire... Massive, musculeuse et animale, c'était un véritable monstre. Mais la bête ne semblait pas en bon état non plus. Tout ce beau monde ne semblait même pas avoir remarqué son arrivée, trop absorbé par leur duel au sommet.
Le sang d'Adrix ne fit qu'un tour, autant par terreur sincère que par automatisme, il braqua son arme sur la créature et ouvrit le feu. La balle pénétra la chair et le monstre s'étalla sur le sol dans un grognement de rage. Le jeune homme sembla rassuré, il soupira un bon coup devant cette victoire aisé et s'approcha de son senseï. Evan lui hurla de détaller, mais trop tard. Tout se passa très vite. Le loup garou se releva aussitôt que son gibier fut à porté de griffes et bondit sur Adrix. Ce dernier se sentit écraser par le poids de l'animal, et puis il sentit sa mâchoire se refermer sur son épaule. Les crocs pénétrèrent sa chair, la bave brûlante s'écoula le long de son bras. L'apprenti d'Evan hurla de douleur, le monstre commençait à labourer son torse à coups de griffes. Heureusement pour le salut d'Adrix, son tuteur était vif. Le tireur d'élite surmonta la douleur de ses os fracturés et, dans un dernier élan de vengeance, décocha un tir désespéré vers son ennemi. Sa balle en argent vint se loger dans la cervelle du Lycan qui s'écroula de toute sa masse, sans vie cette fois.
Adrix s'effondra à son tour, il ne voyait plus rien, il ne sentait plus rien, cette douleur insupportable bloquait tous ses sens. Il puit il sentit une main chaude se poser sur sa tête et lui ébouriffer les cheveux.

-Ne t'en fais pas... c'est fini...

Le garçon ouvrit les yeux, découvrant son mentor accroupi à ses côtés. Le pauvre homme était en bien piteuse état. Son corps était ravagé, il avait perdu beaucoup trop de sang, le simple fait qu'il soit toujours conscient tenait du miracle. C'était fini, oui, autant pour la bête que pour lui...

-E... Evan ?

-Fais en sorte de devenir meilleur que je l'ai été petit... C'est ma... dernière leçon...

-Evan ?.... Evan ?... EVAN ?!

Et ainsi s'éteignit Evan, le meurtrier des parents d'Adrix mais aussi celui qui l'avait éduqué. Celui qui était jadis le meilleur chasseur de son temps lâcha son dernier soupir dans une mare de son propre sang, confiant la relève à son seul et unique élève.

Adrix se retrouva ainsi seul, sans personne sur qui compter... Lui même n'était pas dans un très bon état mais, étrangement, sa blessure pourtant grave à l'épaule et soigna toute seule. En fait, il pensait même n'en garder aucune séquelle, jusqu'à la prochaine Pleine Lune. La première transformation d'Adrix fut une épreuve pénible... Alors que son regard croisait l'astre lunaire, il sentait son coeur cesser de battre un instant. Il entendit ses os se briser, sa propre peau se déchirer alors que son corps se fortifiait. D'immenses crocs remplaçèrent ses dents et sa bouche se mua en une gueule pleine de dents acérées, des griffes tranchantes comme des épées prirent la place de ses ongles. Alors que la fourrure recouvrait son corps, la bête en lui se reveilla et laissa place au monstre. Le nouveau Lycan hurla à la lueur blafarde de la lune. C'était comme s'il avait un loup sauvage dans la tête, une créature folle de carnage et avide de sang.
Et la suite ? Je pense que vous devinez ce qu'il lui arriva...


II Eva

Plutôt que de rejoindre les rangs déjà trop encombrés des gibiers, Adrix décida de reprendre là où Evan s'était arrêté... C'est ainsi qu'après moultes complications, il devint le premier loup garou mendaté par les associations de chasseurs de démons. Pour ses supérieurs, le principe était assez simple en fait : S'il réussissait, tant mieux, et s'il échouait, ça faisait toujours une menace de moins à la surface de ce monde... Laissons les monstres s'entredéchirer en somme. Et, malgré sa nature, il fallait admettre que ce gamin faisait du bon boulot. Cette malédiction avait ses bons côtés. S'il était plongé dans la démence une fois par mois, son corps avait évolué. Il avait gagné des pouvoirs comme jamais il n'en avait imaginé. Il était tout juste adolescent, et pourtant il était plus fort et ô combien plus rapide que la quasi totalité des adultes qui croisaient son chemin. Malgré ses prouesses, Adrix était maintenu à l'écart, isolé... Ceux qu'il sauvait le pointaient du doigt, et les autres se contentaient de fuir sa présence, rien de bien sympathique. Mais il s'en moquait, du moins essayait-il de s'en persuader. Il était heureux comme il était, mais quand même, il se sentait bien seul...
Le troisième grand virage de son existence survenu il y a tout juste 4 ans à l'occasion d'une mission bien particulière. Il avait alors acquis une notoriété relative dans le milieu, et son tableau de chasse n'avait rien à envier à ceux des "stars" de la communauté.
L'objectif ? Mettre un terme aux agissements douteux d'un groupe scientifique adepte des arts occultes et dont les activités sataniques avaient finis par attirer l'attention de l'église. Ce n'était pas très compliqué à saisir : On rentre, on tue tout le monde et on ressort en prenant soin d'effacer toutes les traces de leurs expérimentations impies. Ca aurait presque pu être du gâteau au chocolat, si seulement les autorités n'avaient pas largement sous estimé la force de frappe de ce groupe de malades. Non content de s'être installés dans une forteresse plutôt qu'un simple labo, ces dégénérés étudiaient la fabrication de mutants et les quelques gardes du corps qu'ils s'étaient bricolés étaient des durs, des vrais. C'est à une véritable armada de colosses que se heurta le jeune lycan. Malgré ses efforts, il fut capturé et jeté dans un état misérable dans un cachot tout moisi en tant que futur cobaye. Alors, je ne sais pas si vous le savez, mais le statut de rat de laboratoire est rarement fun...
Le contact du sol humide et froid sur sa peau tira le jeune lycan du coma. Il avait mal à la tête, comme si un camion venait de lui rouler dessus... Il se trouvait dans une cellule insalubre comportant un unique lit et des chiottes dans un coin. On l'avait même dépouillé de ses armes, mais étrangement, il n'était même pas attaché. Il se dirigea vers les barreaux avec la conviction qu'il n'aurait aucun mal à les dégager de son chemin. A peine avait-il empoigné le métal que sa peau s'embrasa. Il les retira en sautillant et souffla sur ses pauvres brûlures. Ah ouai, forcément, s'ils faisaient des prisons en argent plaqué forcément, ce n'était plus du jeu ! c'était quand même un point faible de la lycanthropie cette histoire d'alliage mortel. Qui est l'idiot qui avait décidé de cet handicape lors de l'évolution de l'espèce hein ?! C'est en ruminant cette question existentielle qu'il remarqua enfin qu'il n'était pas seul dans la pièce. Derrière les barreaux, assise contre un mur, une fillette l'observait. Elle devait avoir moins d'une dizaine d'année. Elle était bien sale, ses vêtements étaient décousues et elle était repliée sur elle même comme si elle avait froid, mais ses grands yeux ronds étaient d'un bleu magnifique. Elle le fixait avec une insistance limite flippante.

-Euh.... Salut ?

Pas de réponse.

-Eh oh. Salut, ca va ? Comment tu t'appelles ?

La petite fille ouvrit la bouche, mais les seuls sons qui en sortirent furent des espèces de grognements bizarres. Visiblement, elle ne parvenait pas à parler, peut être qu'elle ne savait tout simplement pas comment faire. Ca allait être coton pour savoir comme elle s'appelait tiens.

-Bon et bien je suppose qu'une poignée de main suffira pour les présentations.

Le lycan passa sa main à travers les barreaux, un geste qui sembla surprendre la petite fille. A quatre pattes, elle se rapprocha de la cellule et avec une expression fascinée sur le visage, elle tendit sa petite mimine vers celle de l'inconnu.

-Moi c'est Adrix, fan de lait de profession.

Adrix avait beau être dans une sacré merde, il lui en fallait plus pour perdre son habituelle attitude relaxée après tout.
Un homme en blouse fit irruption dans la pièce. Dés son entrée, la gamine retourna en courrant se blottir dans son coin de la pièce. Le savant jeta un regard méprisant au captif avant de porter son attention vers la petite demoiselle.

-Sujet 17, revenez ici.

Mais elle ne semblait pas vraiment disposée à obéir.

-Tsss... Toujours ces problemes comportementaux.

Agacée, le gaillard l'attrapa violement par le poignet pour la traîner avec lui. Le lycan aurait bien voulu intervenir, mais a part ouvrir sa grande bouche, il ne pouvait pas faire grand chose dans sa position.

-Eh ! Foutez lui la paix !

-Les sujets de test n'ont pas à intervenir.

-Et vous comptez faire quoi ?

-Nous commencerons les essais sur vous d'ici 4 jours, le temps que notre matériel nous soit livré.

-Je parlais de la gamine.

-Ca ne vous regarde bien évidemment pas. Le Sujet 17 est un de nos plus précieux specimens.

Il partit alors, emportant la fameuse "17" avec lui dans la foulée.


Les jours de détention qui suivirent ne furent pas de tout repos. Déjà parce que les conditions d’hébergement étaient vraiment limites mais surtout parce qu'on ne lui donnait pas grand chose à manger. La petite fille, quand à elle, revint plusieurs fois. Visiblement, elle était chargée de lui apporter ses maigres repas. A chaque fois c'était le même numéro, elle donnait le plateau et retournait dans son coin. Le loup garou tentait toujours d'échanger quelques mots, comme s'il s'attendait à ce qu'elle lui réponde. Et à chaque fois qu'il commençait à manger, il la voyait ouvrir la bouche en même temps que lui... Alors forcément, il finissait toujours par lui proposer de partager un morceau de sa pitance. Elle n'était pas bien épaisse non plus et il doutait sérieusement que les gars d'ici la nourrissent correctement et puis, il savait mieux que personne à quel point c'était pénible de sentir son estomac tiraillé par la faim. Et à chaque fois, elle mangeait le morceau de pain à moitié moisi avec un grand sourire jusqu'à ce qu'un appel de l'étage supérieur la renvoie à son travail.
Arriva la matinée fatidique du quatrième jour, et c'est seulement maintenant que le lycan commença à se dire qu'il avait sérieusement intêret à trouver un moyen de sortir... Il ne pouvait pas briser les barreaux, il n'avait pas d'armes. Il réfléchissait alors que la petite continuait de grignoter son morceau à côté de lui. C'est alors qu'il pensa tout haut.

-Tu connaîtrais pas une sortir par le plus grand des hasards ?

Elle tourna vers lui des yeux stupéfaits et, la nourriture toujours à la bouche, elle se rapprocha des barreaux. Elle attrapa les énormes barres de fer dans ses petites mimines.

-Non ça j'ai déjà essa

Et elle les tordit comme si elles avaient été faîtes de papier.

-.... Ah.... Ah oui... tiens dit comme ça ça paraît facile.

Sérieusement ?! Une petite morveuse muette pas plus épaisse qu'un fil de fer venait vraiment de détruire à mains nues une porte de prison blindée ? C'était vraiment possible ce genre de choses ?! Bon, ok, lui même était un loup garou, mais quand même, il y avait des limites aux bizarreries de ce monde. Il se doutait bien qu'elle était un peu bizarre, mais pas à ce point. Et puis... et puis surtout pourquoi il avait pas pensé à demander avant hein ?! Profitant de ce trou inespéré, le chasseur de prime s'extirpa de sa prison et s'étira de tout son long. Ca faisait quand même du bien d'être hors de ce trou à rat. Il ebouriffa les cheveux de sa sauveuse de poche.

-Je crois bien que je te dois une fière chandelle sur ce coup là.

Bon, maintenant il avait des comptes à régler avec un certain nombre de binoclards pompeux. A peine sortit dans la pièce suivante, il tomba justement sur celui qu'il avait déjà croisé précédemment accompagné de toute une troupe. Ils semblaient passablement surpris de voir leur précieux cobaye sortit de sa cage, encore plus accompagnée de leur propre sujet d'expérience. La

-Alors comme ça vous êtes sortis de votre cage ?

-Quelque chose comme ça ouai.

-Sujet 17... Venez ici.

La gamine se cacha derrière Adrix, elle agrippa ses vêtements. Le type à lunette lâcha un nouveau soupir excédé.

-Je vous avais bien dis que la laisser en contact avec des étrangers était un mauvais test.

-Je dois admettre que vous avez raison cher collègue

-Dîtes, vous avez fini de parler comme si j'étais pas là ? Et puis arrêtez d’appeler cette gamine par un numéro, ça me tape sur le système.

-Je crois que vous n'avez pas bien saisit la situation monsieur le chien errant... Le sujet 17 n'est pas une "gamine". C'est une arme.

-Hein ?

Le lycan jeta un coup d'oeil à la petite fille tremblante qui s'accrochait de toutes ses forces à sa veste.

-Ben... Cheveux longs, mine un peu crasseuse et petit postérieur, non moi je trouve que ça a quand même bien l'air d'une gamine. Pas très bavarde certes et vachement costaude, mais quand même.

-Vous ne saisissez pas. Le sujet 17 n'est pas humaine. Nous l'avons fabriqué. Elle est le fruit de recherches très coûteuses et de plusieurs années de travail. Il nous a fallu très longtemps pour parvenir à synthétiser ce corps à partir de la nano-technologie.

-La... La quoi ?

-Nanotechnologie.

-Ca se mange ?

-..... Ah ces ignorants... Comment expliquez ça pour que vous compreniez... Et bien, imaginez vous que dans ses veines circulent une grande quantité de minuscules robots, tous tous petits, et que toutes ces mini machines travaillent ensembles pour améliorer ses performances.

-N'ai rien compris =D Mais c'est pas bien grave... Et vous la laissez toute seule se promener dans les locaux ?

-Le Sujet 17 a été élevée dans une optique purement militaire. Nous voulions observer si son comportement violent se développait selon nos espérances face à une proie inoffensive. Malheureusement, il semblerait que notre petite expérimentation ait échouée.

-Blablabla, trop long. Je fais vous faire un résumé : Je sors d'ici, et j'emporte la petite avec moi.

-Vous croyez ?

C'est alors que trois de ces monstres de muscles qui avaient neutralisés le chasseur la première fois. L'un des savants poussa un soupir.

-Enfin ! J'ai bien cru que ces lourdaux n'arriveraient jamais.

-Vous parliez pour gagner du temps ?

-Vous êtes plus perspicace que vous semblez l'être parfois.

-Et vous pensez vraiment que je vais laissez ces mous du bulbe m'attraper une seconde fois ?

-Eh bien, vous n'avez pas d'armes.

-... Bon point.

Le chasseur de prime fit craquer sa nuque et ses doigts, bon, il avait du travail maintenant. Il fit signe à la petite de rester derrière lui, ce qu'elle sembla comprendre.

-Boarf que je déteste faire ça !

La transformation en lycan fit son office et de petit gringalet Adrix devint une véritable machine à découper des steacks.

-Pathétique... Nous avions prévus ce cas de figure, nos cobayes sont préparés à...

Adrix attrapa le plateau repas merdique qu'il s'était farci les jours précédents et, dans un geste très athlétique, l'envoya en plein sur un des mutants. La créature avait beau être forte, elle était très, mais alors très lente d'esprit si bien qu'elle ne broncha même pas lorsque le projectile s'enfonça de plusieurs centimètres dans son crâne, étalant le peu de cervelle qu'il possédait sur les murs.

-....Certes nous n'avions pas envisagé ça en tout cas.

La suite du découpage est un peu chiante à raconter et en soit pas très intéressante, si bien que nous allons passer à la scène où tout le monde est mort si ça ne dérange personne... Considérez ça comme un forme de censure moderne sur la violence de l'affrontement.

---

Adrix se tenait au milieu des cadavres encore chauds, la petite fille près de lui.

-Bon... J'ai tué tout le monde, c'est cool mais qu'est-ce que je vais faire de toi moi...

Pour répondre à cette grande question, elle s’agrippa à son bras.

-... Je suppose que j'ai compris.

Il s'accroupit à côté d'elle et lui ébouriffa les cheveu, un geste qui lui rappelait de vieux souvenirs.

-Eva.... Voilà ! Tu vas t'appeler Eva maintenant ! Je t'apprendrais à parler et tout ce qu'il faut. Ca te va ?

Avec un sourire radieux, la petite fille fraîchement baptisée hocha la tête avec tout le bonheur du monde.

EN COURS

Particularité :

Liens avec d’autres personnages :
Euuuh, à voir, je crois que je suis l'ancien professeur d'une espèce de Jedi (Abby =P) mais c'est à voir dans l'histoire en fait.
Eva -PNJ- EN COURS

Je l'aime bien ton chien chien ^^
Il est bien déjanté, il me plaît bien =P

Attend l'histoire mon ami, le connaissant bien. Je pense qu'elle risque d'être une sacrée tuerie \o/

:O

C'est pas bien, d'attiser la curiosité =P

Je sais ( A ) ! Mais peut être que si je titille son égo, il fera une fiche de cent lignes *.*, je vais essayé de faire sa =P

Oooooooh yeah !

XDDDDD j'ai hâte de voir ça!!

Eh, calmos hein, les fiches de 100 lignes j'en fais pas tous les matins au p'tit dej non plus xD