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 les textes de la folle

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MessageSujet: les textes de la folle   les textes de la folle Icon_minitimeVen 22 Oct - 18:58

Biographie d'un démon.

Tous ce sang autours de moi...D'où vient il? Serais je en train de devenir folle? Une étrange maladie semble frapper notre monde et j'ai l'impression que personne n'est épargné. Une maladie qui les rend fous. Alors, c'est à mon tour maintenant...Après tant d'années à faire le mal autours de moi, voilà qu'une douce folie s'empare de moi. Étrangement, je ne me sens pas malheureuse. Je savoure en silence mes visions ensanglantées.

Ma vie n'a presque jamais rien eu de palpitant. Comme tous les démons, on m'a initiée aux arts obscurs dès ma plus tendre enfance. Les humains étaient mes cobayes favoris et comme je leur ressemblais, mes parents s'amusaient à me mêler à eux. Quelle pagaille! Les meilleures années de ma vie !
Je reçu mon baptême du sang à 7 ans. Ce jour là, je grandis d'un seul coup. Finit les petits coups niais pour faire frapper mes camarades. Finit les escapades chez les humains pour semer la discorde. Je jouais dans la cour des grands. Seuls les massacres les plus atroces satisferaient mon insatiable appétit maintenant que j'avais goûté au sang et aux cris de désespoir. C'était si doux! C’était si bon! Mais mon statut de démon ne me permit que de les provoquer, ces massacres tellement instructifs sur la nature la plus profonde des humains. Je m'enivrais de leur sang, de leur souffrance.
Très vite, je m'en lassai. Cette exquise sensation devint fade, insuffisante. Je fus rongée d'un ennui sans limites. Un ennui qui me poussa à chercher de nouvelles sensations. Sans succès. Les autres se fichaient éperdument de moi. Leur folie commençait à se déclarer, elle les dévorait et moi j'agonisais, lentement, doucement, envahie petit à petit d'agréables visions hémophiles. Après les visions vinrent les pulsions. L'envie de sang, de souffrance et de mort. Je voulais le faire de mes propres mains.

En fait j’avais déjà été contaminée par la maladie, je m’en rends juste compte maintenant. Mon corps tremble, les murs se tachent d'une ravissante couleur pourpre perlant sur mon visage. Je ferme les yeux, persuadée que je vis mes dernières heures.

J’ai froid. Mes draps sont rouges et trempés.

Mon premier meurtre fut exquis. Parfait. Un petit garçon. La viande est plus tendre, les os craquent plus facilement et les cris aigus résolvaient mon hésitation entre fille et garçon. Personne ne m’avait remarqué en bas, bien sûr. Tout le monde était fou. Trop occupé par la maladie. Les humains aussi souffraient de cette folie. Personnellement je m’en contrefichais d’être atteinte un jour moi aussi. Je voyais le sang, CE sang, il envahissait les murs, dégoulinait sur moi et me remplissait d’extase.

J’étais en train de dépecer une jeune femme, tout juste sortie d’un rendez vous galant quand IL apparut. Je n’avais jamais pris conscience que j’avais un cœur avant ce jour. C’était un humain mais il était …spécial. Je n’ai jamais su ce qu’il faisait là mais il s’agenouilla devant moi et lécha le sang qui dégoulinait de ma bouche. Il était aussi beau qu’un bébé éventré ! Et cette odeur…..
Nous vécûmes la plus belle histoire d’amour. Il me livrait les victimes et me regardait les tuer de manières les plus atroces possibles. Les gens appelaient ce genre de personne les adorateurs du Diable mais lui, c’était moi qu’il adorait.
Je me souviens, un jour, il m’avait offert une classe entière de maternelle, je les avaient réduits en bouillie et m’était allongée, nue, au milieu de leurs cadavres informes. Il avait rampé jusque moi et m’avait fait l’amour comme personne.
Je n’ai jamais su son prénom.

Mon palais a un arrière goût de sang, je crois que je me suis mordue la langue entre deux spasmes. Je suis toujours plus glacée. Je crois…je crois que je saigne. Mais je n’ai aucune plaie. Ou peut être si. A la place du cœur….

Un rire s’échappe de mes lèvres. Parmi tous ce sang versé au fil des siècles, c'est moi qui en ai fait couler le plus. Il coule toujours, devient rivières et vient me bercer jusque sur mon lit de mort.

Je frissonne.

Il a été touché par la maladie lui aussi. C’était inévitable mais ça ne changeait rien. Au début, je le trouvais plus enthousiaste lors de ces adorables massacres que nous exécutions, et puis, petit à petit, je me rendis compte qu’il en faisait aussi sans moi, qu’il me trahissait. Et puis un jour, il me confondit avec une de ses victimes, tenta de m’égorger et je fus obligée de le tuer.

Je crois bien que je mourus avec lui ce jour là, en tout cas je me sentais vide. Vide et totalement perdue. Je ne tuais plus que pour voir son visage dans ces marres de sang, entendre sa voix au milieu des cris et sentir ses doigts dans les dépouilles sanglantes.
Il s’ajouta aux visions qui peuplaient mon esprit et ce fut comme s’il renaissait à chaque meurtre.

Une fois, je cru sentir un jour un inconnu me toucher au milieu de ce doux carnage mais au final c’était LUI. Rien que lui. Ou peut être que je n’étais plus capable de ne voir que lui.

La maladie qui a envahi tout le monde ne tue pas, elle rend juste fou à lier. Pourtant je vais mourir. Ce sang atours de moi, il coule de tous les pores de ma peau, comme si mon corps recrachait toutes les horreurs que j’avais ingéré. Comme s’il avait atteint ses limites.

Dans un dernier éclair de lucidité je comprends enfin pourquoi les démons ne doivent qu’influencer sur le monde et non agir directement. Je comprends que je n’ai jamais été atteinte par la maladie, où si j’ai été atteinte un jour, j’étais déjà folle. A cause de ce sang adoré.

J’éclate de rire et me roule dans mes draps imbibés de mon sang. Mes doigts glissent sur mon corps et je repense une dernière fois à lui. Il était si beau… Et cette odeur…. Il sentait le sang et la pourriture du genre humain…
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