Tout avait commencé pendant la nuit. Amira avait fait une petite ballade comme à son habitude. La Lune n'était même pas remplie et pourtant elle était en colère. La raison ? Ce fichu prestidigitateur qui pouvait changer d'apparence. Il avait osé prendre la sienne. Il avait osé jouer la jeune fille gentille avec SON apparence ! Elle qui était plutôt brutale, grossière et pas souriante par gentillesse. Pouvoir le faire, pouvoir se voir ainsi, c'est vraiment pas ce qu'elle pensait. Elle avait tiré un trait sur son ancienne vie de douceur et d'amour parental, ce n'était pas pour y replonger. Il en était hors de question.

Sécurisée par les lampadaires, elle marchait en ruminant ses idées noirs, et certaines pensées visant à torturer une certaine personne. Elle avait ricané en pensant à certaines d'entre elles, mais sans plus. C'était peut être excessif, Mais ça avait le don de la calmer. Et puis elle était seule. En plus avec l'Ombre qui guettait tous les êtres "anormaux" elle était bien partie. Elle avait même espéré qu'il se fasse bouffer par cette bestiole, et regretta d'avoir secouru l'autre guignol pas fichu de viser correctement. C'était d'ailleurs une chance qu'il la loupe, mais son talent pour les armes... Il était pas si impressionnant.

Amira remarqua une masse informe dans une ruelle, et sentie la forte odeur de sang et de mort. Devait pas être mort depuis longtemps le bougre. Et soudain des crissements de voitures. Les voitures avaient inscrits sur les portières "POLICE". Oh-oh. Et comme elle était ici à ce moment là. Elle est mal barrée. Ils pointèrent leur pistolet sur elle, et au lieu de fuir, comme tous criminels, elle leva les bras et un sourcil. Il la menottèrent et la firent monter dans une voiture.

Elle était en train d'attendre dans la salle d'interrogatoire. Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas tout détruire. Un jeune homme apparut. D'abord surpris, il redevint quelqu'un de sérieux, fermé sur sa mission. Et c'est après une discussion calme (Une table cassée et un bras dans le plâtre pendant un loooong mois) qu'elle réussit à partir. Ca ne fut pas facile de 1) comment dire que ce n'est pas nous alors qu'on était sur la scène de crime ? 2) On est un loup-garou et alors ? On peut être sympa 3) Un bête rôde, nous empêchant de mettre le pieds dans l'ombre sous peine d'être bouffé. Bon d'accord le 2 n'est pas possible en vue de ce qui s'est passé. Elle avait donc pu sortir de ce fucking commissariat, bousculant quelqu'un. Elle se retourna et lui jeta un regard noir.

-Tu peux pas regarder où tu vas, fucking mec ? Maintenant excuse-toi, j'ai pas que ça à foutre.

Elle se tourna vers lui, le fixant juste dans les yeux. Toujours autant en colère.

Finalement, il n'y était pas allé. Il se disait qu'il vaudrait mieux se préparer avant d'affronter le Magicien et son larbin de King. Après ce qu'il avait fait à Clyde, il devait payer. Le jeune homme tueur à gage s'engagea dans une ruelle, le col de son manteau remonté jusqu'au oreilles. Les mains dans les poches, il se dirigeait en direction de son appartement, dans le but de se reposer avant un combat qui sera probablement éprouvant.

Il jouait avec une de ses lames, cachée dans ses poches, lorsqu'il passa devant le commissariat. Il dut bien vite la ranger, car quelqu'un venait de lui rentrer dedans.

-Tu peux pas regarder où tu vas, fucking mec ? Maintenant excuse-toi, j'ai pas que ça à foutre.

Oh! tant de mots vulgaires dans la bouche d'une jeune femme. Une junkie ? Vu sa coupe, peut-être. Il se gratta la tête un peu confus, le sourire aux lèvres.

-Excusez-moi mademoiselle, mais je crois que c'est vous qui n'avez pas regardé devant vous.

Il n'était pas vraiment d'humeur, il avait mal au crâne, et qu'une seule envie : rentrer chez lui pour se faire un bon repas.

Il se gratta la tête un peu confus, le sourire aux lèvres. Les seules choses qui parvinrent à son esprit étaient : "maintenant grouille !, T'as vraiment l'air con à chercher des excuses !"

-Excusez-moi mademoiselle, mais je crois que c'est vous qui n'avez pas regardé devant vous.

Elle le regarda de ses yeux légèrement cernés. Elle ? La fautive ? Deux fois dans la même journée ? Hors de question ! Déjà que ceux qui étaient derrière n'avaient pas du être très simple à mettre de son côté (sans avoir à utiliser l'option "je suis une gentille fille). Si ses yeux avaient des balles il serait déjà mort. Un gros manque de sommeil venant de la demoiselle c'est pas tellement le truc qu'il faut. A croire qu'elle avait toujours les règles.

Elle lui agrippa le col et le fixa haineusement. sentant une petit odeur, voir deux, mélangées.

-Je sais encore où je pose les pieds. Dégage microbe.

Elle le poussa en arrière brutalement et jeta un regard au commissariat. Les quelques officiers à les regarder, furent surpris de la voir faire un doigt d'honneur et de tirer la langue en leur direction. Ils sortirent de son champ de vision.

-Connards de flics, même pas aptes à voir le vrai du faux, dit-elle en chuchotant et souriante, taquine. J'espère qu'il aura du mal à bosser l'autre.

Elle fixa le jeune homme.


-Tu as rencontré le larbin-clébard du Magicien, je me trompe ? Et Antonio Vendini aussi ?

Elle ricana en repensant au larbin.

-Je sais encore où je pose les pieds. Dégage microbe.

-Ola, tout doux miss Junkie! Moi je passais juste par là.

Clyde fut poussé en arrière avec force par cette jeune femme, après qu'elle lui ai dit ses quatres vérités en le tenant par le col. Elle se tourna vers les agents de Police. C'est une junkie. Officiellement une Junkie.

-Connards de flics, même pas aptes à voir le vrai du faux, dit-elle en chuchotant et souriante, taquine. J'espère qu'il aura du mal à bosser l'autre.

Elle fixa Clyde. Tout ce qui émanait d'elle, c'était de la colère et l'âme d'une bête. Un lycan, encore?

-Tu as rencontré le larbin-clébard du Magicien, je me trompe ? Et Antonio Vendini aussi ?

Il ne fut pas plus étonné que ça. En effet, il savait très bien que les lycans avaient un flair à tout épreuve.

-Ouais ouais bien sûr. J'ai pas la tête du gars super en forme non? Et Vendini, c'est mon patron, fit-il le sourire aux lèvres.

-Ouais ouais bien sûr. J'ai pas la tête du gars super en forme non? Et Vendini, c'est mon patron, fit-il le sourire aux lèvres.

Elle écarquilla les yeux.

-C'est... C'est ton patron !?

Elle lui tendit la main.

-Alors nous sommes collègues, Amira, pour moi, Elle attendit un peu puis continua, il t'a empoisonné. Même si ça me fait un peu chier, je me suis faite avoir, et je connais le remède.

-C'est... C'est ton patron !?

Elle lui tendit la main.

-Alors nous sommes collègues, Amira.

Il lui serra la main.

-Clyde, enchanté.

pour moi, il t'a empoisonné. Même si ça me fait un peu chier, je me suis faite avoir, et je connais le remède.

Et ben au moins elle ne perdait pas de temps... Mais... Elle connaissait un remède ?! Pourtant King avait été clair là-dessus: si Clyde voulait vivre, seul le Magicien était en mesure de le soigner. Il fronça les sourcils et regarda la jeune femme , un peu confus.

-Mais... Tu es sûr que ton truc marche ? Ou c'est comme dans le télé-achat ?

Il lui serra la main et elle le lâcha.

-Clyde, enchanté.

Elle enregistra l'odeur, pour ne pas l'attaquer si jamais elle venait à le recroiser. Clyde, nom peu commun et bizarre, enfin bref. Elle sourit devant la confusion du jeune homme qui se remarqua par un petit froncement de sourcils.

-Mais... Tu es sûr que ton truc marche ? Ou c'est comme dans le télé-achat ?

-Et bien je pète la forme, malgré ces enfoirés qui m'ont fait faire nuit blanche à cause de leurs questions à la con. Enfin bref, si tu ne me crois pas, tu peux partir, mais ne viens pas après la queue entre les jambes lorsque tu seras presque mort. Il te reste combien de temps ? 3 semaines ? Le magicien doit frétiller d'envie de te voir arriver, à cause du larbin.

Elle lui donna un léger coup à l'épaule, un geste amical.

-Faut pas qu'il arrive à nous avoir ! Ok ?