Je me réveille pour la 4ème fois cette nuit il doit être vers les 2h du matin, une fois les yeux ouvert je vois Rasmus qui ne s’est toujours pas endormie. Je le fixe longtemp sans aucune expression sur le visage.

-Croa ! Croa !
(Arrête ! Tu fais peur !)

Sans rien dire je me mets alors à regarder le plafond, pour qu’ensuite mon regard dérive sur une photo. Une photo de Till quand on avait 15 ans, je n’ai des photos de lui que de cette époque… A la vue de cette photo, je me mets à pleurer en silence. Je ne me remettrais jamais de sa mort… Si ça continue, je finirais par le rejoindre… Je finis par me lever de mon lit et m’habille .

-Croa ?
(Qu’est-ce que tu fais ?)

-Je vais faire un tour…

-Croa !
(Je viens avec toi !)

Comme par mon habitude en ce moment, je m’habille tout en noir mais cette fois avec des jambières à talon noir qui recouvre mon slim noir. J’enfile mes lunettes de soleil et ma cape et sort de l’hôtel. Je marchais pendant un bon petit moment avec Rasmus sur mon épaule. Je finis par me retrouver en face du cimetière. Ayant une humeur morbide je finis par y entrer. Bien sûr je ne cherchais pas la tombe de Till. Ces cendres sont près du lac à notre ancien orphelinat comme promis. Non j’étais venue ici pour voir combien d’innocent j’ai tué depuis que je suis devenue ce monstre… J’en ai tué plusieurs seulement pour manger, et d’autre pour soigner mon crane lors de ma finissions. Un être comme moi, m’hériterais ne plus être de ce monde. En plus, celui que j’aime, n’est plus de ce monde… Plongé dans mes pensé, je ne fais pas attention à ce qui m’entoure jusqu’à ce que Rasmus me previenne qu’il y a une présence pas loin.

-Croa ! Croa !
(Sélène ! On est plus seul)

Je lui fait un petit signe de tête histoire de montrais à Rasmus que j’ai entendu son message. Je reste immobile, comme si j’attendais ma mort.

J'étais souvent dans mes pensée en ce moment..., pas mal secouée et en proie au doute. D'habitude je courais, je pensais en faisant mon footing quotidien. Aujourd'hui j'errais.

J'avais laissé Cole à l'appartement, songeant à ranger les armes pour un petit moment, je me contentais d'écouter et d'observer les activités "ennemies". Mes seules armes étaient alors quelques lames de lancer et une arme de poing ; mon Beretta.

Je voulais qu'on me foute la paix alors je m'étais rendue au cimetière. Je fis la moue en voyant une jeune femme au loin, l'air morose. J'allai m'asseoir sur une pierre tombale, apparemment la personne ici s'appelait Johanna Poetry, mais ça m'était complètement égal.

J'avais besoin de faire une pause dans ma ballade, mes côtes me faisait souffrir. La jeune femme un peu plus loin avait un corbeau près d'elle... il croassa et elle hocha la tête. Étrange... Mais aujourd'hui je m'en fous, je suis en repos.

Je me mis à marmonner, à penser à voix basse en espérant qu'on ne viendrait pas me déranger.

-Bon sang Vicente... mais dans quoi tu m'as fourrée ? Et ce Magicien... c'est lui qui dirige tout ? Tu es quoi toi ? Un homme de main, aux mains salies...?

Je soupirai profondément et douloureusement, j'étais "heureuse" d'en avoir réchapper mais bon sang que ça faisait mal.

Je surveille au loin la personne qui viend d'entrer, il viend de s'assoir sur une tombe et se met à ce murmurer lui même.

-Bon sang Vicente... mais dans quoi tu m'as fourrée ? Et ce Magicien... c'est lui qui dirige tout ? Tu es quoi toi ? Un homme de main, aux mains salies...?

Il soupire avec difficulté comme s'il était bléssé. L'air déprimer et monotone toujours de dos à l'inconnue je lui dis.

-Ce n'est pas très prudent de murmurer des choses personnels quand on n'est pas seul... Mieux vaut garder les choses pour soi... Même ce qu'on recent envers une personne...

Puis comme une idiote je me met à murmurer aussi.

-Thibalt en est mort... A trop montrer que j'étais son point faible...

Une larme coule silencieusement sur ma joue.

-Alors comme ça vous aussi vous avez déjà eux affaire au Magicien et à mon patron?

Je ne sais pas pourquoi mais cette personne m'a tout l'air d'un chasseur de monstre. Et si je lui montrais ma mutation? C'est une bonne méthode pour mettre fin à mes jours.

Évidemment la jeune femme ne put s’empêcher d'intervenir. Croyait elle une seule seconde que je ne savais pas quelle genre de créature elle était ? Elle communiquait clairement avec ce corbeau il y a une minute tout juste... un chien je n'aurai peut-être pas eu de soupçon mais là...

-Ce n'est pas très prudent de murmurer des choses personnels quand on n'est pas seul... Mieux vaut garder les choses pour soi... Même ce qu'on recent envers une personne...

Comme pour se contredire elle se mit elle même à murmurer quelque chose, je n'avais décidément pas de leçon à tirer d'une fille comme elle.

-Alors comme ça vous aussi vous avez déjà eux affaire au Magicien et à mon patron?

Son patron...?
Elle parlait de ce cher Vendini ?

Je posai une main sur mon arme, juste au cas où.

- Ton patron... Vendini ? Je défis le cran de sureté de mon Beretta. Dis moi tout ce que tu sais à son sujet s'il te plait.

Ma voix restait monocorde, basse, sans même un semblant de politesse, elle était rude et lasse. Sans cesse, je me disais que j'espérais seulement un peu de paix, de silence mais que, décidément, ce serpent de Vendini et son Magicien me suivraient jusque la fin.

- Ton patron... Vendini ? Dis moi tout ce que tu sais à son sujet s'il te plait.

Sons ton était plutôt bizarre. Bah génial, encore un ennemi de monsieur Vendini... A croire qu'il en collectionne. Il eut un grand moment de blanc, un silence presque sinistre et angoissant. Mais ce silence n'avait pas l'air d'angoisser l'inconnue.

-Je ne suis que son employée, son pion, son jeton, je ne sais absolument rien de lui, juste qu'il est le maire de cette ville.

Je finis par trouner la tête pour voir à quoi ressemblait cet individue, qui me semblait être un homme. Enfin... Je crois. Rasmus fait signe qu'il faut le fuir en donnant des battement d'ailes bref, pour faire signe de s'envoler. Je le regarde histoire de bien lui faire comprendre que je ne partirais pas. Rasmus baisse la tête et regarde l'inconnue d'un air menaçant.

-Pourquoi vous cherchez des informations sur lui? Qu'est-ce que vous lui voulez?

Je fais très certainement une connerie, je vais même très certainement me faire attaquer. Mais au fond, on dirait que c'est en vériter ce que je cherche. Qu'il m'attaque. Je suis presque sûr qu'il est un chasseur de monstre. Il n'a rien d'un mutant, ni d'un méthamorphe, ni d'un sorciers. On dirait un humain armée jusqu'au dent. Mais après les intuitions peuvent être trompeuse, je n'ai que 18 ans, ce n'est pas à cet âge là que l'on peut cerner les personnes.

-Je ne suis que son employée, son pion, son jeton, je ne sais absolument rien de lui, juste qu'il est le maire de cette ville. Pourquoi vous cherchez des informations sur lui? Qu'est-ce que vous lui voulez?

Elle s'était retournée, la jeune femme avait l'air triste, mais aujourd'hui la compassion n'était pas mon fort.

- Parce que nous sommes plus ou moins proche lui et moi... le reste ne te regarde pas. Tu ne m'as pas suivis ou attendus j'espère ?... si c'est le cas dis à ton petit patron que je ne compte pas quitter la ville... s'il est encore vivant, d'ailleurs... je me pose la question.

Je me levai de ma pierre et m'approchai de la jeune femme en la dévisageant, ses lunettes m'agaçaient, je ne savais pas ce qu'elle cachait là-dessous, et puis quel type de pouvoir avait elle ? Pour travailler pour Vendini elle devait avoir un minimum de compétence.

- Alors soit claire s'il te plait, qu'est ce que tu fous là, dans ce cimetière ?

Je regardais alternativement son corbeau qui semblait nerveux et agité, ce genre de bête pouvait crever un œil assez facilement. J'étais irritée par la présence d'une acolyte de Vendini ici, pour moi ce n'était pas un bon présage.

Même si ça virait à la parano pour moi elle savait des choses sur Vendini, pour moi elle avait été envoyée pour me surveiller... le doute sur le fait qu'il soit mort ou vivant se dissipait. Je pensais alors qu'il avait jouer un de ses tours de passe-passe et qu'il avait survécu sans problème.

-Parce que nous sommes plus ou moins proche lui et moi... le reste ne te regarde pas. Tu ne m'as pas suivis ou attendus j'espère ?... si c'est le cas dis à ton petit patron que je ne compte pas quitter la ville... s'il est encore vivant, d'ailleurs... je me pose la question.

Il finit par ce lever et s'approche de moi essayant de me dévisager, mais j'étais tellement blasé, que cette menace ne me fait rien.

- Alors soit claire s'il te plait, qu'est ce que tu fous là, dans ce cimetière ?

Il regarde continuellement Rasmus d'un air méfiant sachant que Rasmus se méfier aussi de lui. On peut dire qu'il n'est pas rassurant. Je lache un leger soupir.

-Pour des raisons personnelle je n'arrive plus à dormir la nuit. J'ai donc décider de faire un tour et je suis tombé sur le cimetière, j'ai été d'humeur morbide donc j'ai décider de me balader ici.

Je fais une petit pause et reprend.

-Et ça m'étonnerais que je vous espionne je ne sais même pas qui vous êtes... Et au dernière nouvelle monsieur Vendini est encore en vie.

Je le regardais d'un air blaser. Ce type est paranoïaque, je suis casiment sûr que c'est un ennemis à Vendini. D'ailleurs, ce ne serais pas ce fameux Grey? Ah non, c'est censer être un femme.

-Pour des raisons personnelle je n'arrive plus à dormir la nuit. J'ai donc décider de faire un tour et je suis tombé sur le cimetière, j'ai été d'humeur morbide donc j'ai décider de me balader ici. Et ça m'étonnerais que je vous espionne je ne sais même pas qui vous êtes... Et au dernière nouvelle monsieur Vendini est encore en vie.

Je soupirai, évidemment qu'il était encore en vie... cette menace planait au dessus de ma tête depuis longtemps maintenant et je ne m'en débarrasserait pas aussi facilement.

- ... Putain ! Tu peux pas aller te balader ailleurs ?! Je sais pas moi... euh... au Blue bar y'a toujours tout un tas de mecs hystériques et déprimés. Encore une fois je cru penser pour moi-même mais soufflai à mi-voix... Comme Loucas et ce type sympa... Thibalt.

Je voulais qu'elle dégage, qu'elle parte, qu'on me foute la paix... juste un peu. La présence d'acolyte de Vendini dans toute la ville devenait oppressante.

Je tapais du pied d'un air impatient et agacé en croisant les bras devant moi. Si elle ne partait pas comme ça je devrais lui faire peur... ou même la tuer, après tout elle travaillait pour Vendini...

Mais Amira aussi travaille pour Vendini. songeai-je en un éclair de "lucidité".

C'était foutu je ne pouvais plus la tuer froidement... il aurait fallu une raison pour ça.

Le jeune home finit par soupirer par ma réponce comme agacée de ma présence.

- ... Putain ! Tu peux pas aller te balader ailleurs ?! Je sais pas moi... euh... au Blue bar y'a toujours tout un tas de mecs hystériques et déprimés.

Puis il commence à se murmurer encore une fois.

-Comme Loucas et ce type sympa... Thibalt

Je me figeais sur place, mon corp tremblais. Alors... Il connaissait Thibalt...

-Tu... Tu connais Till?... Tu... Connais Thibalt?...

Je baisse ma tête ce qui fait tombé mes lunettes de soleil au sol, et je fondais silencieusement en larme... Rasmus, voulant ma survie va vite chercher mes lunettes pour tenter de les remettres.

-Il... Il...

Laissant passer un gloussement je monte d'un ton comme si je remontais à la fois ou Vendini m'a montré son cadavre.

-Thibalt est mort! Mort comme l'a souhaité Vendini! Mort tuer par un inconnue en m'utilisant! C'est de ma faute... Il est mort je ne le reverrais plus jamais!

Rasmus tentais de me calmer mais en vain je me met à genoux et tente d'essuyer mes larmes ce qui laisse voir à l'inconnue mais yeux anormalement noir. Je me murmure en remettant mes lunettes.

-Plus jamais...

Tout était sortie, je n'arrivais plus a refouler mon recentie sur sa mort. J'ignore vraiment si je vais tenir le coup. J'ai déjà des tendence suicidaire. Je finis par me relever. Ca a été une grossière erreur de ma part d'avoir peter mon cable comme ça. Mais dès que j'entends son prénom, ça me rappel qu'il n'est plus de ce monde et ça fait mal...

-D... Désolée...

Je finis par me calmer et Rasmus aillant un mauvais présentiment, me fait signe d'ailes pour dire qu'il faut fuir. Ce gars a vraiment l'air en colère... Mais si il tente de me tuer, il y a de forte chance que je me laisse faire.

-Tu... Tu connais Till?... Tu... Connais Thibalt?...Thibalt est mort! Mort comme l'a souhaité Vendini! Mort tuer par un inconnue en m'utilisant! C'est de ma faute... Il est mort je ne le reverrais plus jamais! Plus jamais...

Elle s'effondra en larmes et repris difficilement son souffle. J'étais comme hermétique à ses émotions, le deuil je connaissais un peu mais le trop plein en moi m’empêchait de compatir.

Qui se frotte à Vendini... périt.

J'avais déjà prévenu du monde mais personne ne semblait y faire attention, alors qu'ils paient... puisqu'il fallait au moins ça pour qu'ils apprennent que rien est gratuit, qu'on ne peut compter que sur soi ici bas.

Elle cessa de pleurer et s'excusa.

- Je m'en fous, que tu pleurs m'est égal. Tu le mérite sans doute. lâchais-je froidement.

Je me rassis, et pensais vaguement au fois où j'avais pleurer, où je m'étais enfermée, seule dans un coin de forêt... enfermée dans mes doutes. Le méritai-je ?

- Veux-tu assumer sa mort ? Ou bien la venger ? Veux tu l'honorer ? Qu'aurait-il voulu que tu fasses aujourd'hui ? Je m'approchais lentement. Je pointai doucement mon arme vers la jeune femme, sans laisser de place à la pitié.

- Veux tu seulement mourir et le rejoindre ? Etait-ce la seule chose que je pouvais faire de bien ? Tuer...

Il me répond d’un air froid et non compatissant.

- Je m'en fous, que tu pleurs m'est égal. Tu le mérite sans doute.

Je fais un léger sourire ironique qui au final ressemble plus à une grimace.

-Peut-être oui qui sais… Aucun monstre ne mérite le bonheur il parait…

Il continue son récit.

- Veux-tu assumer sa mort ? Ou bien la venger ? Veux-tu l'honorer ? Qu'aurait-il voulu que tu fasses aujourd'hui ?

Toutes ces questions, je me les suis posé. Sauf la dernière. Et je ne saurais même pas y répondre. Il avance doucement vers moi pointe braquer sur moi tel qu’un tueur professionnel sans sentiment.

- Veux-tu seulement mourir et le rejoindre ?

Le rejoindre… ça va faire tant de fois que j’y ai pensé mais est-ce vraiment ce que Thibalt désir ? Je n’en ai pas la moindre idée. Mais une chose est sûre maintenant ; c’est qu’il ne faut pas en fin de compte que je meurs aujourd’hui. Cet homme m’a donné une idée en tête, à laquelle je n’y avais pas pensé à force de me lamenter sur mon sort. Je vais venger Thibalt, contre la volonté de monsieur Vendini. Totalement calmer et poser bien que dans ma tête mes nerfs commençait à monter je lui dis, comme si je reflechissais.

-Assumer sa mort ? Impossible. L’honorer ? C’est déjà en quelque sorte fait. Ce qu’il aurait voulu que je fasse dans ces moments-là ? Je l’ignore totalement… Mais la vengeance…

Je commençais à m’imaginer mon nouvelle ennemie qui sera ma cible. L’homme habiller tout en vert. C’est lui qui a tué Thibalt. Monsieur Vendini ? Il n’a fait que réclamer sa mort quand on y pense, et puis je ne peux pas me permettre de le tuer, j’ai une énorme dette envers lui. Il m’a donné un toit des vêtements de la nourriture, il m’a sauvé deux fois la vie, rendue ma mémoire quand j’étais amnésique. Comment pourrais-je tuer quelqu’un qui a fait tant de chose pour moi ?

-La vengeance est une bonne idée auquel je n’y avais pas pensé. Même si je doute que votre intention était de m’aider je vous remercie de m’avoir donné cette solution.

Je fixe l’arme qu’il tend vers moi pour ensuite le regarder à lui derrière mes lunettes de soleil.

-Vous avez l’intention de me tuer quand même ? Vous êtes un chasseur de monstre auquel mon patron m’en avait parlé lorsque j’ai été changé en monstre ?

Je me préparais à fuir au cas où que la première réponse à ma question soi positive.

-Si c’est le cas, je vous demanderez seulement de me laisser vivre une semaine de plus, pour que je puisse venger Thibalt avant de le rejoindre.

Elle fixa le canon imposant de mon arme en tressaillant :

-Vous avez l’intention de me tuer quand même ? Vous êtes un chasseur de monstre auquel mon patron m’en avait parlé lorsque j’ai été changé en monstre ? Si c’est le cas, je vous demanderez seulement de me laisser vivre une semaine de plus, pour que je puisse venger Thibalt avant de le rejoindre.

Je restais le regard fixé dans ses lunettes opaques, le reflets me renvoyais ma propre image... Je réfléchis un instant, plutôt, je tanguais d'une décision à l'autre sans en prendre vraiment. Thibalt semblait l'aimer... songeais-je en laissant tomber mon bras.

- ... une semaine ? Et tu ne veux pas vivre ? Tu fuis ta culpabilité en choisissant la mort. Respecte-le et vis. Si j'avais été aussi lâche à la mort de mon frère, et si il y avait eu quelque chose après la mort, il n'aurait plus voulu me regarder en face.

Mon bras ballant se crispa et je pressais la détente. La balle rebondie sur une des pierres de marbre et couru se loger dans la cuisse de la jeune femme. Le hasard aura bien fait les choses...

- Voilà. maintenant va t en. Et puis... je me charge de tuer Vendini, assure toi de rester en dehors de ça.

Après mes paroles, il laisse tombé son bras, ce qui fait enlever son arme sur moi. Il décide donc de me laisser une semaine?

- ... une semaine ? Et tu ne veux pas vivre ? Tu fuis ta culpabilité en choisissant la mort. Respecte-le et vis. Si j'avais été aussi lâche à la mort de mon frère, et si il y avait eu quelque chose après la mort, il n'aurait plus voulu me regarder en face.

Ces paroles font réfléchir. Mais est-ce que Thibalt m'attends? Ou est-ce qu'il préfère que je vive? Il a l'air de parler en connaissance de cause, il a perdue son frère. Le problème s'est que les mecs n'ont pas la même vision des choses sur la mort pour rejoindre l'amour perdue. Alors que j'étais en train de réfléchir, j'entends subitement un coup de feu et sens une grosse douleur sur ma cuisse. Cette douleur me fait tomber au sol. Merde... J'ai reçu une balle... A la cuisse, va falloir aller à l'hôpital...

- Voilà. maintenant va t en. Et puis... je me charge de tuer Vendini, assure toi de rester en dehors de ça.

Je serais partie en volant, si il n'aurait pas précisé qu'il se débarrasserais de monsieur Vendini.

-Non! Ne le tuer pas! Il est ce qu'il me reste! Il me loge, nourrie, m'habille et me paye! Et il m'a déjà sauver deux fois la vie! Et je n'ai jamais encore pu le servir en quoi que ce soit pour le remercier!

J'ignore pourquoi il veut tuer mon patron, mais je voulais empêcher ça. Puis quelque chose me revint. Si il veut tuer monsieur Vendini... Alors... Ce mec n'est pas un mec. Mais une femme, une femme au nom de Grey Wahrheit . J'ai pour mission de tuer des blonde aux yeux vert pour qu'elle comprenne quelque chose, que c'est un message pour elle. Il avait donc prévu de ce battre avec elle, et de mourir, car il a fait ses adieux. Du moins il avait l'air désespérer cela, mourir.

-Vous... Vous ne seriez pas Grey Wahrheit?

Autant avoir confirmation... Avant de validé l'hypothèse que je viens de me faire...